Les sondages etaient pratiquement l’ensemble de unanimes pour penser que Hillary Clinton allait gagner la presidentielle americaine. Comment ont-ils ainsi pu se fourvoyer ?
Notre victoire choc de Donald Trump face a la favorite democrate Hillary Clinton a Notre presidentielle americaine laissait 1 autre grand perdant mercredi: les sondages. Sur les 20 plus grands organismes de sondages des Etats-Unis, dont nos puissantes chaines de television, les journaux et agences de presse qui avaient mene plus de 80 enquetes depuis la mi-septembre, seul 1, le journal Los Angeles Times associe a USC Tracking, a invariablement donne l’avantage a Donald Trump.
Au matin de l’election du 8 novembre, la moyenne des sondages du site RealClearPolitics, qui fait reference a toutes les Etats-Unis, donnait 3,3 points d’avance a Hillary Clinton a l’echelle nationale. Deux heures prochainement, le choc assommait des sondeurs contrits. Souvent considere comme l’un des gourous d’la statistique en Amerique, Nate Silver a qualifie d’un commentaire assassin les previsions des sondages pour la presidentielle 2016: “terribles”. Son blog, FiveThirtyEight.com, consulte encore et puis fievreusement avec les journalistes a mesure que les resultats approchaient, avait prevu une victoire en democrate dans une flopee d’Etats decisifs: Floride, Caroline du Nord, Pennsylvanie et Wisconsin. Mais le republicain les a l’ensemble de remportes, ainsi, de la, les cles une Maison Blanche.
J’ai rubrique tres respectee des previsionnistes du New York Times, the Upshot, avait apporte a Hillary Clinton 85% de chance de gagner. avant de basculer spectaculairement au cours une soiree. “Notre boule de cristal reste beaucoup brisee”, admet Larry Sabato, professeur de sciences politiques a l’universite de Virginie qui, sur son propre site de statistiques, “Larry Sabato’s Crystal Ball”, avait predit une victoire democrate.
Pourquoi presque n’importe qui s’est trompe ?
“c’est evident qu’il semble s’i?tre passe quelque chose”, concede Larry Sabato, soulignant que votre paraissent les analyses de centaines de sondages presidentiels qui sont allees dans la mauvaise direction cette annee. La plupart des sondeurs composent leurs echantillons en se basant concernant l’electorat tel qu’il apparaissait lors des precedentes elections, explique-il. Une technique qui explique un erreur cette fois, puisque nos enquetes ont tout seulement sous-estime le nombre d’electeurs caches de Donald Trump.
“Notre participation des Blancs dans l’Amerique rurale a explose”, dit-il, tandis que celle des Noirs et des jeunes a faibli. Si les sondeurs avaient bien anticipe une baisse du vote des deux derniers groupes par rapport a 2012, quand Barack Obama avait decroche votre deuxieme mandat, “leurs previsions concernant les electeurs potentiels ont tout juste rate J’ai haute participation a venir dans ces regions rurales blanches”, poursuit l’expert. Les enquetes internes de l’equipe de campagne Clinton paraissent egalement largement passees a cote dans leur analyse du vote des ouvriers blancs, d’apres un analyste qui a pu les voir. “Elles etaient totalement fausses, ainsi, ils ont depense une fortune”, a-t-il evoque, sous couvert d’anonymat.
L’impopularite de Clinton sous-estimee ?
Non, d’apres Larry Sabato: “Les enquetes le montraient clairement”. Mais d’autres observateurs ont toutefois de suite reconnu mercredi qu’ils avaient pu se meprendre dans la profondeur du ressentiment envers l’ancienne Premiere dame, senatrice et secretaire d’Etat, que nombre percoivent comme votre membre corrompu des elites de Washington.
“Je ne me rendais vraiment pas compte a quel point les divisions etaient profondes”, a admis le stratege democrate Jean Begala sur CNN.
Quel avenir Afin de nos sondages ?
Larry Sabato admet se sentir “desempare” apres les “centaines de sondages qui se sont trompes”. Neanmoins, mate1 web il refuse de tourner le dos a toutes les enquetes. “L’analyse qui se base dans l’anecdote n’est gui?re scientifique”, souligne-t-il. “Il ne faut jamais se baser juste i propos des instincts, il faudra se fonder i propos des informations”.
Reconnaissant que les sondages telephoniques etaient en perte de vitesse, souffrant a la fois d’une baisse du nombre de lignes fixes et du fera que les sondes ont de moins en moins envie de repondre a des questions par ce biais, il assure qu’a l’avenir, “la plupart des sondages sont faits en ligne”. Et a ceux qui craignent que ce format soit plus rapidement manipulable, il repond qu'”ils paraissent fiables. a condition de devenir bien faits”.